Les règles légales concernant les changements de voie en embouteillage
Le changement de voie tardif n’est pas formellement interdit par la loi, mais il implique certaines obligations précises. Il est notamment requis de s’insérer dans le trafic au plus tôt afin de ne pas entraver la circulation ni compromettre la sécurité des autres usagers. En pratique, la possibilité et la légitimité d’un tel dépassement dépendent étroitement des circonstances rencontrées sur la route.
Un conducteur qui, non pas par inadvertance ou par nécessité, mais clairement dans l’intention d’éviter la file en circulant sur une voie libre avant de s’insérer tardivement dans un embouteillage, s’expose potentiellement à une sanction financière.
Comment se comporter lorsque deux voies sont concernées par un ralentissement ?
Lorsque le trafic circule normalement sur une voie adjacente et qu’il est impossible de rejoindre l’embouteillage sur une autre voie encombrée, il est recommandé de poursuivre sa route sans tenter de s’insérer immédiatement. En effet, dans ce cas, le système dit de la “tirette” doit être appliqué uniquement lorsque les deux voies sont engorgées. Si une seule voie est fluide, les autres conducteurs ne sont pas dans l’obligation de céder le passage afin de faciliter cette insertion.
Conséquences du comportement excessif lors des embouteillages
Ce type de conduite, souvent perçu comme un comportement opportuniste, procure un gain de temps marginal mais peut fragiliser la coopération entre les usagers essayant simplement de changer de voie de manière régulière. Pour éviter toute tension inutile et des risques de conflits, il est conseillé de conserver son calme, d’éviter de bloquer sciemment la circulation et de privilégier la création d’une ouverture lorsque c’est possible.
Bloquer délibérément la route peut en effet engendrer des mesures administratives, pouvant aller jusqu’au retrait de permis. Il est utile de garder à l’esprit que ceux qui tentent de doubler au dernier moment finiront inévitablement par rencontrer des difficultés majeures, voire être contraints à poursuivre leur trajet à pied.
Qui sont les experts derrière ces conseils en mobilité ?
L’agence de communication zurichoise Viva, à travers sa publication AutoSprintCH, contribue régulièrement aux réflexions sur la mobilité routière. Elle collabore notamment avec l’Union professionnelle suisse de l’automobile (UPSA) ainsi qu’avec différents acteurs du secteur dans le domaine des transports et de la mobilité.