Une exode significative à Gaza observe plus de 250 000 déplacés, selon l’armée israélienne
Selon les déclarations de l’armée israélienne, plus d’un quart de la population de Gaza-ville aurait quitté la zone pour tenter d’assurer leur sécurité. Le porte-parole de l’état-major, Avichay Adraee, a indiqué sur la plateforme X que ce chiffre pourrait atteindre plus de 250 000 personnes. Ces départs s’inscrivent dans un contexte de violence accrue, avec des bombardements intensifs et des pertes humaines continues dans la bande de Gaza.
Estimations et contexte humanitaire
Les Nations unies estiment qu’environ un million de Palestiniens vivent dans et autour de Gaza, la plus grande ville du territoire. Cependant, la difficulté d’accès aux zones affectées, les restrictions médiatiques et l’insécurité rendent la vérification indépendante de ces chiffres complexe. Depuis le début des hostilités, plusieurs morts ont été recensés, avec au moins 50 victimes enregistrées hier et cinq Palestiniens tués depuis l’aube lors de nouveaux bombardements, selon la Défense civile locale.
Les opérations militaires et l’appel à l’évacuation
L’armée israélienne déclare vouloir prendre le contrôle total de Gaza-ville, qu’elle désigne comme un des principaux fiefs du mouvement islamiste Hamas. Elle a diffusé samedi des tracts dans les quartiers ouest de la ville, exhortant la population à évacuer les zones où les combats se montrent particulièrement intenses. Ces messages, diffusés via des annonces aériennes, indiquent que les forces militaires entendent détruire les infrastructures terroristes du Hamas et réduire la menace pesant sur leurs troupes.
Message de l’armée et risques pour la population
Les tracts appelaient les habitants à fuir rapidement par la rue al-Rachid, en direction du sud du territoire, en précisant qu’ils avaient été prévenus. Par ailleurs, l’armée israélienne a confirmé avoir détruit plusieurs immeubles résidentiels dans la ville dans le cadre de ses opérations ciblées pour affaiblir les capacités du Hamas, tout en insistant sur la nécessité de continuer afin de réduire la dangerosité pour ses soldats.
Difficultés et controverses autour des déplacements
Les organismes humanitaires soulignent que le déplacement massif vers le sud de Gaza constitue une opération à la fois impossible et risquée, en raison des conditions sécuritaires et humanitaires difficiles. La population, qui tente de fuir, se trouve confrontée à des défis logistiques et à des risques accrus, dans un contexte de bombardements intensifs et de destruction de plusieurs tours d’habitation.
Face à cette situation critique, la communauté internationale continue de suivre avec attention l’évolution des événements et les implications humanitaires du conflit en cours à Gaza.
