CFF: menace de mort contre le PDG Vincent Ducrot après l’attribution du contrat Siemens

Suisse

Contexte du contrat et attribution à Siemens

Le contrat relatif à l’achat de 116 trains, estimé à 2 milliards, a été attribué au constructeur Siemens, au détriment du suisse Stadler Rail.

Menaces et protection du PDG

Des auteurs anonymes ont adressé des menaces au PDG des CFF, Vincent Ducrot, à la suite de cette décision. Selon le SonntagsBlick, l’information a été révélée ce dimanche; Ducrot aurait été accusé de « trahison » et aurait été placé sous protection rapprochée pendant plusieurs jours.

Ni les CFF ni Fedpol n’ont commenté officiellement la situation. Toutefois, les CFF ont indiqué au Blick que la fonction de PDG est exposée et que des réactions sérieuses doivent être envisagées lorsque des décisions suscitent des réactions controversées.

Cadre légal et explication des choix

Les CFF avaient expliqué qu’ils étaient tenus par la loi sur les marchés publics d’attribuer le contrat à l’offre présentant le prix le plus bas, ce qui était Siemens selon eux. « Il ne s’agissait pas d’une compétition serrée : le meilleur prestataire a clairement obtenu le meilleur score global selon les critères sur lesquels tout le monde s’accordait », précisent les CFF.

Réactions et enjeux politiques

La décision a provoqué de vives réactions dans le milieu politique. Stadler Rail, recalé pour ce contrat, envisagerait des mesures juridiques.

Cas analogues et rappel historique

Un précédent similaire remonterait à 2008, lorsque le prédécesseur de Vincent Ducrot, Andreas Meyer, avait été menacé après la fermeture d’ateliers au Tessin.

Réactions et cadre global

La décision d’attribuer le marché à Siemens a alimenté le débat public et pourrait continuer à nourrir les échanges entre les acteurs du secteur ferroviaire.