Contexte: le pain suisse et son identité culturelle
Le pain suisse recouvre une grande variété: pain mi-blanc, paillasse, pain tessinois, petit pain, pain de seigle valaisan. Selon l’association Pain suisse, plus de 200 sortes de pain sont fabriquées en Suisse. Ce patrimoine alimentaire est présenté comme un bien culturel et une fierté nationale.
Un classement mondial qui ne réunit pas la Suisse
Pourtant, CNN a publié un classement des pains du monde comprenant 50 variétés. Aucun pain suisse n’y figure, contrairement à ceux de voisins européens. Dans ce palmarès, l’Allemagne est représentée par le pumpernickel de Westphalie, l’Italie par la ciabatta et la France par la baguette.
CNN explique son choix par des critères axés sur la diversité et l’empreinte culinaire : « Cette liste reflète la diversité. Outre leur goût inoubliable, ces pains ont été sélectionnés pour leurs ingrédients uniques, leur statut culte et le pur plaisir réconfortant qu’ils procurent. »
Exemples de pains figurant sur la liste
Parmi les mentions notables figurent le lavash d’Arménie, pain fin et sans levain traditionnellement cuit dans un four tandoor et reconnu comme patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. Le khachapuri de Géorgie est décrit comme un pain plat, pâte levée souple façonnée en forme de barque et garnie d’œuf et de fromage avant cuisson.
Le dökkt rúgbrauð d’Islande est également sur la liste: ce pain est préparé à partir de farine de seigle complète et cuit dans une marmite métallique enterrée dans la terre chaude près de sources géothermiques, selon une méthode qui demande 24 heures.
Le kare pan japonais est aussi présent; il s’agit d’un pain au curry roulé dans du panko puis frit. S’y ajoutent les tortillas du Mexique et le lefse, pain plat norvégien à base de pommes de terre.
La liste inclut également le bolani afghan, le damper australien et le pão de queijo brésilien.
