Manifestations pro-Palestine en Europe et en Espagne
Des rassemblements en soutien à la Palestine se sont tenus samedi après-midi dans plusieurs villes européennes. À Rome, la préfecture de police a indiqué que quelque 250 000 personnes participaient à la manifestation, tandis que les organisateurs évoquaient une mobilisation pouvant atteindre un million, au quatrième jour d une importante mobilisation après l interception de la flottille internationale d aide.
À Barcelone, des centaines de milliers de manifestants ont défilé dans le centre-ville, avec une banderole appelant à mettre fin au génocide en Palestine et à mettre fin au commerce d armes avec Israël; la police municipale a estimé le défilé à environ 70 000 personnes, qui ont scandé des slogans appelant au boycott et à la libération des Palestiniens.
Expulsion des militants et réactions internationales
Selon le ministère israélien des Affaires étrangères, 137 militants pro-palestiniens supplémentaires ont été expulsés vers la Turquie après l interception de la flottille d aide destinée à Gaza. Le texte précise que ces personnes, originaires de plusieurs pays, incluent des citoyens des États-Unis, d’Italie, du Royaume-Uni, de Suisse et de Jordanie.
Dans le cadre des réactions internationales, le président turc a salué l attitude du Hamas face au plan proposé par les États-Unis et a évoqué une porte d opportunité vers une paix durable. Par ailleurs, l Égypte s est engagée à organiser une conférence réunissant les différentes factions palestiniennes afin de discuter de l avenir de Gaza après les combats et de l administration du territoire.
Cadre diplomatique et positions autour de Gaza
Le Premier ministre israélien a réaffirmé son objectif de désarmer le Hamas, soit par la voie diplomatique via le plan américain soit par une action militaire. Il a indiqué avoir donné pour instruction à son équipe de négociation de se rendre en Égypte pour finaliser les détails techniques, et a évoqué une échéance courte pour les discussions.
Du côté américain, des émissaires se déplacent vers l Égypte pour régler les modalités de libération des otages et la démarche de cessez-le-feu; le Hamas a exprimé une disposition à participer aux discussions sur l avenir du territoire et à envisager la libération des otages selon les modalités évoquées par les médiateurs. Le Qatar a quant à lui salué l accord implicite du Hamas avec le plan proposé et a appelé à un cessez-le-feu immédiat.
Situation à Gaza et réactions humanitaires
La Défense civile de Gaza a fait état d au moins 57 morts depuis l aurore du samedi, dont 40 dans la ville de Gaza, malgré les appels internationaux à la cessation des bombardements. L armée israélienne a poursuivi ses opérations dans la bande de Gaza et a averti les populations de ne pas revenir dans les zones touchées, afin d éviter des risques supplémentaires pour la sécurité.
Des frappes nocturnes et des tirs d artillerie ont été signalés, et des destructions de maisons ont été dénombrées par les secours. Le Qatar, médiateur régional, a salué la position du Hamas sur le plan de paix proposé et a réaffirmé son soutien à un cessez-le-feu. Par ailleurs, l ONU et les forces associées ont appelé à la protection des civils et au respect des missions humanitaires sur le terrain.
Otages et perspectives de négociation
Des responsables américains ont indiqué que le plan de paix pourrait prévoir la libération de tous les otages et une étape vers des accords humanitaires, sous réserve des négociations en cours entre les médiateurs et les parties concernées. Le Hamas a déclaré être prêt à libérer tous les otages et à participer aux discussions sur les détails de l échange, tout en rappelant qu il s agit de pourparlers complexes sans préciser les conditions exactes.
Enjeux régionaux et suites possibles
Le président turc a déclaré qu aucune initiative de paix ne peut aboutir sans un arrêt des attaques israéliennes, et a souligné l opportunité d une paix durable dans la région si ce préalable est respecté. La dynamique régionale demeure soumis à des échanges continus entre Israël, le Hamas et les médiateurs, avec l Égypte qui poursuit son rôle d organiser des dialogues post-conflit.