Contexte mondial
Depuis 1962, près de 500 cas d’infection à l’amibe Naegleria fowleri ont été signalés dans le monde, principalement aux États‑Unis, en Inde, au Pakistan et en Australie.
Alarme au Kerala, Inde
Les autorités du Kerala, au sud de l’Inde, ont lancé une alerte sanitaire après une hausse du nombre de décès et d’infections liés à l’amibe, décrite comme « mangeuse de cerveau ». Cette année, 19 décès et 72 cas ont été recensés.
En septembre, le bilan s’établit à au moins neuf décès et 24 infections, alors que l’an passé l’organisme avait provoqué neuf décès et 36 cas.
Le docteur Altaf Ali, membre d’une équipe mise en place par les autorités pour enrayer la propagation, a indiqué que des tests à grande échelle sont en cours. Le nombre de cas reste toutefois faible à l’échelle de l’Inde, le pays comptant plus d’1,4 milliard d’habitants.
Transmission et symptômes
Les infections ne se transmettent pas d’humain à humain. L’amibe peut pénétrer le cerveau par le nez en cas d’eau contaminée, entraînant entre trois et sept jours après l’exposition des migraines fortes, fièvre, raideur de la nuque et vomissements, puis vertiges, léthargie, confusion et hallucinations.
Évolution locale
Cette année, de nouveaux cas ont émergé à travers tout l’État, contrairement à certaines années où les foyers étaient plus ciblés.