Contexte et cadre des pourparlers
Les discussions s’appuient sur le plan en 20 points présenté par le président américain Donald Trump, destiné à mettre fin aux combats à Gaza et à envisager l’échange des otages israéliens retenus dans la bande de Gaza contre des prisonniers palestiniens détenus en Israël.
Lieu et timing des échanges
Les pourparlers ont été lancés au Caire, selon un média égyptien, à l’approche du deuxième anniversaire de l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché l’offensive israélienne.
Rôles des médiateurs et objectif
Les médiateurs égyptiens et qataris travaillent à établir un mécanisme permettant la libération de tous les otages en échange des prisonniers palestiniens, selon Al-Qahera News, une chaîne liée à l’État égyptien.
Une source proche des négociations précise que des échanges difficiles et complexes sont anticipés, compte tenu des divergences entre les parties et de la poursuite des combats par Israël; le processus pourrait durer plusieurs jours.
Position des protagonistes et dynamique
Donald Trump appelle à une progression rapide, après avoir envoyé en Égypte son émissaire Steve Witkoff et son gendre Jared Kushner.
D’après des sources proches des pourparlers, les délégations israélienne et du Hamas participent à des négociations indirectes, dans le même bâtiment mais dans des pièces séparées, les médiateurs faisant la navette entre les deux camps.
Cette démarche intervient moins d’un mois après une frappe ciblant une réunion du Hamas au Qatar, qui a coûté la vie au fils du dirigeant Khalil al-Hayya; ce dernier dirige l’équipe du Hamas en Égypte et a échappé à l’attaque.
Le cadre du plan et les réactions
Le plan de Donald Trump
Présenté le 29 septembre, le plan prévoit un cessez-le-feu, la libération des otages retenus à Gaza dans les 72 heures, le retrait progressif des forces israéliennes et le désarmement du Hamas.
En réponse, le Hamas a déclaré être prêt à libérer tous les otages afin de mettre fin à la guerre et d’assurer le retrait total des troupes israéliennes de Gaza, mais n’a pas évoqué le désarmement et affirme vouloir participer aux discussions sur l’avenir de Gaza, alors que le plan américain exclut le Hamas de la gouvernance.
Allié du gouvernement américain, le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu affirme soutenir le plan et précise que l’armée restera majoritairement présente dans la bande de Gaza, à environ 75%, tout en réaffirmant la nécessité de désarmer le Hamas.
En cas d’échec des négociations, le chef d’état-major israélien Eyal Zamir a averti que les combats pourraient reprendre.